Accumulateur compulsif : “Il me restait 2 m² pour dormir” — le récit poignant de Bastien

✍🏻 écrit par
Julien Martel
|
🗓️ publié le
21 Nov 2025
🧤
Nettoyage extrême

Novembre 2025 — Pendant huit ans, Bastien n’a vécu que dans 2 m² de liberté, coincé au milieu d’une mer d’objets accumulés compulsivement.

⚠️ Son appartement de 25 m² était devenu un labyrinthe impraticable, une prison de bric-à-brac où chaque déplacement nécessitait de grimper, d’enjamber ou de contourner des piles d’affaires instables.

Ce témoignage rare met en lumière la réalité de l’accumulateur compulsif, un trouble aussi méconnu que ravageur, souvent lié au syndrome de Diogène.

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Une bascule brutale : de maniaque à accumulateur compulsif  

Dans sa jeunesse, Bastien se décrit comme “maniaque”, attaché à l’ordre et au rangement.  

Mais une dépression le fait sombrer.

Licencié après des problèmes d’alcool 🍷, quitté par sa compagne, il se retrouve “du jour au lendemain isolé”, sans repères et sans rythme.

Pour combler ce vide, il se met à récupérer des objets trouvés dans la rue : « Dès que je voyais quelque chose encore utilisable, je le prenais. Je me disais : je vais le réparer, je vais en faire quelque chose. »

Mais affaibli par l’alcool, il n’a ni la force ni la capacité de restaurer ce qu’il ramène.

Les objets s’entassent.

Puis s’empilent.

Puis s’écrasent les uns sur les autres.

➡️ L’appartement se transforme en chantier permanent.

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Huit années d’encombrement extrême : “1m20 partout”

Ce qui commence comme un simple passe-temps se transforme en spirale dangereuse.

Bastien devient progressivement un véritable accumulateur compulsif, incapable de trier, jeter ou limiter les arrivées d’objets.

Il décrit “1m20 d’encombrements partout” :

🔹 cuisine inaccessible,

🔹 meubles écroulés sous le poids,

🔹 circulation impossible d’une pièce à l’autre,

🔹 volets et fenêtres fermés pendant dix ans,

🔹 nourriture mangée debout, dans des barquettes, conserves ouvertes directement dans les boîtes 🥫.

« J’avais 2 m² où je pouvais dormir. C’était mon seul espace. Tout le reste était enseveli. »

Ce déni est typique : nombre d’accumulateurs compulsifs croient simplement manquer de motivation, alors qu’ils souffrent d’un trouble du comportement extrêmement destructeur, souvent déclenché par un choc émotionnel.

Accumulateur compulsif temoignage 2025

Le déclic : “Un matin, un moment de lucidité”

Après huit années d’enfermement intérieur et extérieur, Bastien connaît “un moment de lucidité”.

❌ Impossible de continuer ainsi.

❌ Impossible de vivre ainsi.

Mais demander de l’aide est difficile. Et les propositions qu’il reçoit l’humilient davantage :


« On me proposait une benne en bas de chez moi. Pour moi, c’était hors de question. Je ne voulais pas vivre ça. Je ne m’en serais pas remis. »

Comme beaucoup de personnes souffrant d’accumulation compulsive, la honte est immense. Elle paralyse.

Une aide enfin adaptée : l’intervention qui change tout

Bastien finit par contacter une association spécialisée.

Un président se déplace, le rencontre, prend le temps de comprendre et d’élaborer un plan.

Après plusieurs rendez-vous, et des heures de nettoyage Diogène minutieux, l’appartement redevient habitable. ✨

« Pour la première fois en dix ans, mes fenêtres et mes volets étaient ouverts. Les stores laissaient entrer la lumière. »

Ce retour à la clarté — littérale et symbolique — marque le début d’une reconstruction personnelle.

Pour en savoir plus sur cette intervention de nettoyage spécialisé, lisez l’article.

Se reconstruire après l’accumulation compulsive

Sortir du trouble ne se limite pas à vider un logement. Bastien le dit lui-même :

« Ça a été très dur. Je savais que je mettais fin à la souffrance, mais qu’il faudrait être extrêmement strict avec moi-même. Parce que j’avais acquis une déviance. »

Comme chez de nombreux accumulateurs compulsifs, les automatismes peuvent revenir, les angoisses resurgir, et la vigilance doit devenir quotidienne.

Ce témoignage rappelle une vérité essentielle :

👉 derrière chaque appartement encombré, il y a une histoire, une douleur, un basculement — et un chemin de guérison possible.

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Les signes les plus fréquents sont : piles d’objets allant jusqu’à 1,20 m ou plus, pièces devenues impraticables, accès à la cuisine ou à la salle de bain impossible, volets fermés en permanence, circulation réduite à quelques espaces étroits. Ces caractéristiques se retrouvent également dans des formes atténuées ou avancées du syndrome de Diogène.

Un accumulateur compulsif est une personne qui accumule de façon excessive des objets, même inutiles ou cassés, et qui ressent une forte anxiété à l’idée de jeter. Ce comportement n’est pas un simple désordre : c’est un trouble réel qui peut transformer un logement en espace encombré, voire dangereux.

Oui, mais l’approche doit être douce et respectueuse. Une aide brutale, un tri forcé ou l’arrivée de camions-bennes peuvent provoquer un traumatisme supplémentaire. Les interventions réussies — comme dans le cas de Bastien — sont celles menées avec une association, un thérapeute ou des professionnels formés aux situations proches du syndrome de Diogène.

L’important est : d’éviter le jugement, de proposer un soutien discret, de l’aider à demander une évaluation psychologique, et de l’accompagner dans les premières démarches. L’accumulation compulsive et le syndrome de Diogène sont des troubles liés à la souffrance : la bienveillance est essentielle.

Dans la majorité des cas, oui. Les logements touchés par l’accumulation compulsive ou par un début de syndrome de Diogène nécessitent : un débarras complet, un tri professionnel, un nettoyage en profondeur, et parfois une désinfection. Les particuliers n’ont ni les outils ni les protections nécessaires pour intervenir en sécurité.

C’est rare, mais pas impossible. Certaines assurances prennent en charge des dégradations indirectes (incendies, dégâts des eaux…) qui peuvent découler d’un domicile encombré ou d’un syndrome de Diogène. Cependant, le nettoyage lui-même est rarement couvert. Un dossier avec photos et rapport peut parfois aider.

L’accumulation compulsive est souvent liée : à un choc émotionnel fort (deuil, séparation), à une dépression, à une addiction, ou à un trouble anxieux. Ces mêmes facteurs peuvent aussi déclencher un syndrome de Diogène, en particulier lorsqu’une personne se retrouve isolée et sans soutien.

Très rarement. Le déni est fréquent, surtout lorsque l’accumulation s’inscrit dans un contexte de souffrance psychologique. Comme dans le syndrome de Diogène, beaucoup pensent manquer simplement d’organisation, alors qu’ils traversent un trouble profond.

Oui. L’accumulation compulsive, comme le syndrome de Diogène, présente un risque de rechute si les causes psychologiques ne sont pas traitées. Un suivi thérapeutique et une routine de tri progressive aident à stabiliser la situation sur le long terme.