À Sainte-Clotilde, un immeuble insalubre frappé par un dégât des eaux plonge les habitants dans la détresse
À Sainte-Clotilde, la résidence Quai des Rêves s’est transformée en quai… des cauchemars !
La résidence a en effet été signalée comme un immeuble insalubre après un important dégât des eaux dans le garage souterrain.
Depuis deux mois, des eaux usées ont stagné au niveau du parking, provoquant des odeurs pestilentielles et une situation invivable pour les résidents.
Source: LINFO.RE
Un dégât des eaux transforme le garage en zone insalubre
Le problème a commencé par <span-accent>une fuite des canalisations<span-accent> qui a envahi le parking souterrain.
L’eau s’est accumulée jusqu’à former une véritable mare stagnante mêlant humidité, saletés et résidus organiques.
Les habitants, excédés, ont expliqué qu’ils retrouvaient quotidiennement des excréments à même le sol et une odeur suffocante dès qu’ils s’approchaient des escaliers menant au garage.
Une locataire vivant juste en face raconte que l’odeur envahissait même son logement lorsque la chaleur s’installait.
Malgré les désodorisants, l’aération et les fenêtres ouvertes, la puanteur persistait et s’infiltrait partout rendant l’immeuble insalubre.
Pour tous, accéder au garage était devenu impossible, transformant la résidence partiellement impraticable.
Immeuble insalubre : les habitants ont dû modifier leurs habitudes
Privés de parking, les résidents ont été contraints de se garer à l’extérieur, avec le risque de contraventions ou de dégradations.
Sur les balcons, l’air était devenu irrespirable. Une habitante a confié qu’elle ne pouvait plus y étendre son linge tant l’odeur remontait immédiatement.
Les vêtements devaient désormais sécher à l’intérieur, ajoutant une contrainte de plus à un quotidien déjà lourd.
Au fil des semaines, une lassitude profonde s’est installée.
Les résidents ont expliqué qu’ils « n’avaient pas le choix » et qu’ils tentaient simplement de supporter la situation en attendant une réponse du bailleur et in fine, un nettoyage insalubre d’urgence.
Une reconnaissance officielle de l’insalubrité
Face à l’absence d’amélioration, la Confédération nationale du logement (CNL) a sollicité une visite de la SIDR (le bailleur) afin que l’état des lieux soit reconnu comme un cas d’insalubrité.
Selon Erick Fontaine, administrateur de la CNL, il était essentiel que le bailleur assume sa part de responsabilité et agisse rapidement pour restaurer des conditions de vie dignes.
Contactée, la SIDR a assuré être au courant du problème. Elle a affirmé être intervenue auparavant et a annoncé une nouvelle opération de nettoyage et de réparation prévue ce mardi après-midi.
Livrée en 2011, la résidence connait pourtant de nombreux dysfonctionnements depuis plusieurs années :
👉 insécurité, ascenseur en panne, équipements dégradés.
Ce dégât des eaux n’a fait qu’aggraver une situation déjà fragile, renforçant le sentiment d’abandon des habitants.
Comment se déroule le nettoyage d’un immeuble insalubre après un dégât des eaux ?
Lorsqu’un immeuble insalubre est touché par un dégât des eaux, l’intervention ne se limite jamais à évacuer l’eau stagnante.
Il faut d’abord identifier l’origine de la fuite, assécher entièrement les zones inondées, puis traiter les surfaces contaminées par les eaux usées.
Dans les parkings ou les sous-sols, où l’humidité reste piégée longtemps, un nettoyage spécialisé permet d’éliminer les résidus organiques, de désinfecter les zones souillées et de neutraliser les odeurs persistantes.
Ce type d’intervention en nettoyage insalubre demande une expertise précise, car un immeuble déjà fragilisé peut rapidement voir son état se dégrader si l’assainissement n’est pas complet.
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