Lyon : un cas tragique relance la question du nettoyage après décès Diogène
📍 À Lyon, un homme de 73 ans a été retrouvé momifié sous son lit, six mois après sa disparition.
Un décès Diogène d’une rare complexité, où l’encombrement extrême du logement a empêché les secours de localiser le corps lors de leurs premières visites.
Ce drame remet en lumière les situations où un nettoyage après décès Diogène devient indispensable pour intervenir dans un environnement saturé, dangereux et difficilement accessible.
Source : Ouest France, novembre 2025
A cause du syndrome de Diogène, les secours ont échoué à localiser le corps
La disparition du septuagénaire avait été signalée en février par des proches inquiets.
Pompiers, policiers, puis le frère lui-même se rendent dans l’appartement… sans rien trouver.
Le logement était si encombré — piles d’objets, mobilier écroulé, passages réduits — que les recherches n’ont pas permis de repérer le corps, pourtant situé dans la chambre.
Selon un membre de l’ARPD, trois levées de doute ont été effectuées :
🔹 une première fouille,
🔹 une vérification complémentaire
🔹 et un contrôle sur la terrasse en contrebas.
❗<span-accent>Mais rien<span-accent>.
Le syndrome de Diogène a transformé l’appartement en un dédale impraticable où même des professionnels expérimentés perdent leurs repères.
❓ Le frère, venu de la Drôme, se demande aujourd’hui si son aîné était encore vivant lors de sa première visite en février.
La police du Rhône reconnaît la difficulté : « Dans un appartement Diogène, les constatations sont extrêmement compliquées. L’accumulation rend l’exploration peu exhaustive. »
👉 Pour comprendre comment se déroule un nettoyage après décès Diogène, consultez notre page dédiée
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La découverte du décès Diogène : un choc pour la famille
En juillet, tout bascule : des voisins alertent sur une odeur très forte provenant de l’appartement.
Le frère revient, entre avec appréhension, et suit l’odeur jusqu’à la chambre.
‼️Il dégage des objets posés sur un matelas, tire le lit coincé contre une bibliothèque effondrée… et découvre deux jambes sous le cadre.
Le corps est momifié. Le choc est immense.
Commence alors un long parcours administratif :
🔸 retard du certificat de décès,
🔸 démarches pour l’inhumation,
🔸 attente des résultats d’autopsie.
Le Drômois déplore un manque d’investissement de la part des secours : « Je comprends les difficultés, mais je ne comprends pas qu’on n’ait rien trouvé. »
Le nettoyage après décès Diogène nécessite des équipes formées, équipées et habituées à travailler dans des conditions extrêmes : encombrement massif, risques sanitaires importants, dégradation avancée, odeurs difficiles, zones invisibles ou inaccessibles.

