Syndrome de Diogène : un propriétaire choisit d’aider son locataire
À Dolbeau-Mistassini, un propriétaire immobilier a fait un choix rare :
face à un logement gravement encombré par un locataire atteint du syndrome de Diogène,
👉 il a préféré intervenir, accompagner et sécuriser plutôt que d’expulser.
‼️ Un geste solidaire qui tranche avec la tendance habituelle, dans un contexte de crise du logement et de montée de la précarité.
Source : Noovo Info
“Mettre dehors un locataire Diogène, ça règle rien”
Quand il découvre l’état du logement, le propriétaire ne cache pas sa surprise.
Son locataire, un homme en situation d’itinérance intermittente, vivait dans une accumulation compulsive avancée.
Chauffage bloqué, objets qui s’empilent, voies d’évacuation obstruées : un tableau classique de syndrome de Diogène sévère, mais aussi un danger réel. ⚠️
Plutôt que de rompre le bail, <span-accent>il prend les choses en main<span-accent> :
« J’ai sécurisé les lieux, remis le chauffage, dégagé les zones dangereuses. Là, c’est vivable et il est bien content. Il m’a remercié. »
Il explique connaître l’homme depuis quinze ans, et refuse l’idée de le pousser à la rue :
« L’expulser ne règle pas le problème. On fait juste déplacer la misère. Socialement, ça ne sert à rien. »
D’autres acteurs locaux confirment : lorsque les propriétaires ont les moyens — en temps ou en personnel —, ils peuvent prévenir bien des drames.
Le propriétaire témoigne d’ailleurs voir ce type de situation “deux à trois fois par an”, qu’il gère “avec son employé”, faute de solutions structurées.
🧼 Intervention rapide et sans jugement après un cas de syndrome de Diogène :
https://www.nettoyagehorsnorme.fr/service/nettoyage-syndrome-diogene
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Sécuriser, accompagner, prévenir : un travail collectif
Le propriétaire n’a pas agi seul.
👉 Il a immédiatement fait appel au service incendie Diogène, inquiet de la sécurité pour le locataire et les trois autres logements du bâtiment.
Les pompiers confirment que ce type de cas est fréquent :
« Le syndrome de Diogène, c’est de l’accumulation compulsive. Ça empêche l’évacuation et ça met tout le monde en danger. Notre rôle, c’est la sécurité avant tout. »
Les intervenants rappellent que cette “clientèle invisible” ne demande généralement rien :
« Ce sont des locataires qui paient, discrets, qui ne veulent pas déranger. On ne voit rien jusqu’au jour où ça devient dangereux. »
La pauvreté grandissante, l’isolement, et l’après-Covid aggravent encore le phénomène.
Plusieurs organismes de la région Saguenay–Saint-Jean tentent de soutenir professionnels et locataires, mais les ressources restent limitées.



